Hier j’ai couru les 20 km de Paris en 1h36.57 ! Je suis 4 640ème sur 24 642 ! Un score honorable pour quelqu’un qui a démarré la course à pied il y a 2 ans mais « j’en ai chié ». Je vais vous expliquer pourquoi et surtout ce que j’aurai du faire pour moins « en chier ».
Je m’étais inscrit aux 20 km de Paris au mois de juin dernier. Vu mon temps au marathon j’ai même eu accès au sas préférentiel.
Depuis le marathon de Paris que j’ai réalisé en 3h42 j’ai continué à courir un peu et notamment en groupe avec jogg.in mais moins souvent qu’avant.
Et oui à force de motiver les autres a courir en groupe avec jogg.in, de préparer soi même l’organisation d’une course, on en oublie à courir soi même ! Résultat j’ai couru à Bordeaux et à Stockholm en août, une fois 5km à Paris en septembre et une fois 8km au Québec en octobre. C’est un peu léger pour une préparation.
Quelques jours avant la course, je pense même à offrir mon dossard à quelqu’un par manque de préparation.
Le samedi la veille de la course, je décide cependant de retirer mon dossard sans être plus motivé que ça. En arrivant sur le village de la course, j’ai retrouvé des amis runners et surtout Joséphine de Simalti et Guillaume de Bio c’Bon qui étaient nos partenaires pour les 8km de la Relation Client, la première course d’entreprise organisée par notre startup. Rien que de retrouver la communauté de runners me donne la pêche et me motive à courir le lendemain.
Le soir je vais à un petit Apéro chez mon ami runner voyageur Matthieu et après quelques bières je me couche vers 2h du mat. D’habitude je bois de l’eau la veille d’une course et me couche tôt mais comme Matthieu est super marathonien, je me dis que ça peut pas faire de mal.
Le lendemain matin à 8h20 le réveil ou plutôt l’iPhone sonne. Je n’ai pas vraiment envie de me lever mais bon il faut bien aller au charbon !
Un petit tour aux toilettes : et merde « j’ai la chiasse ». Ça commence bien !
Après un petit dej rapide (jus de fruit, thé, biscuit aux céréales), me voici en route.
Arrivé au pied de la Tour Eiffel, je me rends au sas préférentiel.
Après des discours d’un autre temps et un hymne officiel chanté par une chanteuse gagnante de Popstar, le top départ est donné ! Je ne savais même pas que Popstar existait encore ! Je croyais que c’était Nikos et The Voice en ce moment !
Pour commencer une petite montée, beaucoup de monde, un peu de bousculade et bizarrement ma montre Garmin affiche que je suis à 6.30 min le km (9,23 km/h) alors que j’avais prévu de courir à 5 min le km (12km/h). A cet instant, je fais confiance à ma montre plutôt qu’à mon instinct et me décourage dès le départ.
Au 2ème km, je m’aperçois qu’il y a un véritable décalage entre les km indiqués par ma montre et le panneau km réel.
Au 3ème km, je commence à avoir des reflux gastriques et me demande ce que je fais la. Le fait de passer dans le bois de Boulogne est quand même très sympathique car le parcours est top et me rappelle la fin de parcours du marathon de Paris.
Au 5eme km, je vois que mon temps réel est autour de 23 min et me rends compte que je ne suis pas si mal que ça. Je décide donc de délaisser ma montre et de courir à l’instinct.
Au bout du 10ème km, je vois sur le panneau officiel que je suis à 47 min et je commence à prendre vraiment du plaisir et à me laisser porter par l’émulation du groupe.
Je me dis qu’au 15eme km, il y a mon associé Thomas qui m’attend pour faire les 5 derniers km et ça me motive entre les km 5 et 10.
Malheureusement je ne le vois pas mais comme la fin du parcours en bord de Seine est vraiment très cool, ça passe bien sauf qu’au 18eme km, j’ai comme un point de côté alors que cela ne m’arrive jamais.
Je me motive à continuer. Au 19ème km, y a même un gars qui me tape sur l’épaule et me dit allez mon gars.
J’essaye alors de faire un dernier sprint et une fois la ligne d’arrivée franchie, j’ai la tête qui tourne alors que cela ne m’arrive jamais.
Résultat : 1h36.57, je suis à bout mais quand même fier de moi.
D’après ma Garmin j’ai fait 17,5 km !!!
Ça fait cher de payer 400 € pour une telle précision !!
Bref, une fois arrivé je rejoins Thomas, Paul un joggineuret l’équipe de BiocBon pour passer un bon moment.
Résultat des courses : J’étais mort le dimanche après-midi et j’avais des courbatures le lendemain alors qu’après le marathon de Paris je n’ai eu aucune courbature.
J’ai quand même suivi les conseils de mon coach et pote Thibault No Pain No Gain en faisant des étirements et en buvant 2l de St Yorre.
Mon conseil d’ami : avec le mental, tout est possible mais pour progresser et surtout ne pas avoir de séquelles après la course, il faut s’entrainer et avoir une bonne hygiène de vie.