Ce matin (J53), je pars vers la gare de Tokyo Station où j’échange mon Japan Rail Pass que j’avais acheté à Paris avant mon départ. En effet ce Pass qui coûte 200 € permet durant une semaine d’utiliser sans réservation tout le réseau ferroviaire japonais qui compte parmi les meilleurs au monde. Les trains sont rapides, fréquents, ponctuels, propres et confortables.
Le plus connu des trains japonais est le Shinkansen qui peut atteindre les 300 km/heure et qui est comparable à notre TGV.
Avant de prendre mon Shinkansen vers Kyoto, j’achète ma Bento Box ou boîte Bento. Le bento est un terme japonais qui désigne le repas pris hors domicile dans une boîte : la bento box. Ce qui caractérise le bento est plus son contenant que son contenu.
Cette boîte est compartimentée afin de bien séparer les différents composants du repas qui est diversifié et équilibré mais également agréable à la vue.
Arrivé à Kyoto, je me rends tout d’abord à l’office du tourisme situé dans la gare avant d’aller dans le Ryokan Shimuzu recommandé par le Lonely Planet.
Le Ryokan qui s’écrit en japonais avec les idéogrammes de « voyage » et de « salle » est un établissement traditionnel constitué d’une belle maison de bois avec un jardin et dont les chambres comportent des tatamis, des futons et une baignoire profonde.
Le Kansai est le cœur du Japon avec deux villes-phares : Kyoto et Nara.
Kyoto, ancienne capitale impériale (de 794 à 1868) est considéré comme le centre culturel du Japon avec 17 sites inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco, plus de 1600 temples bouddhistes et plus de 400 sanctuaires shintoïstes.
Après avoir déposé mes bagages au Ryokan, je prends le métro en direction du Nazenji Temple qui est un temple bouddhique zen. À l’entrée se dresse la porte San-Mon où je monte au premier étage pour admirer les portes en bois et la vue sur Kyoto.
Je peux ensuite me « zenifier » dans le jardin zen qui est empreint de sérénité.
Je marche ensuite jusqu’au Eikando Temple.
De là, j’emprunte le chemin des philosophes, le Tetsugaku-ni Michi qui doit son nom au philosophe Kitaro Nishida. Ce dernier arpentait les berges de ce chemin qui longe un petit canal au pied des monts Higasjiyama.
Au bout du chemin, j’arrive à Ginkaku-Ji. Le pavillon d’argent Ginkaju-Ji qui est actuellement un temple, fut à l’origine en 1482 une villa que le shogun Yoshimasa Ashikaga fit construire et qu’il voulait intégralement recouvrir d’argent.
Suite à la visite, je prends le bus n°100 pour regagner la gare qui se situe non loin de mon ryokan. Le bus 100 passe devant pas mal de sites touristiques exactement comme le bus n° 100 à Berlin.
De retour au Ryokan, je prends possession de ma chambre et après avoir mis mon kimono, je me détends dans les bains chauds.
Avant et après le bain, on m’offre un thé glacé torréfié, autre spécialité japonaise.
Pour le dîner, je choisis un petit resto près du ryokan où seul non japonais, assis au comptoir autour de la plancha, j’opte pour un okonomi au bœuf. Un okonomi est un genre de pizza ou de crêpe japonaise à base de farine, d’oeufs avec une sauce okonomi à base de tomates, oignons, pommes, dattes, et d’épices.