Pour éviter la barrière de la langue qui pour certains Français est un obstacle au voyage, le Québec, province francophone canadienne, semble être la destination idéale. Mais détrompez-vous !
Il y a des expressions particulières et un petit cours québecois s’impose. Cela se voit dès que vous sortez de l’aéroport à la vue du premier panneau de signalisation.
Voici 10 expressions québécoises que j’ai capotées (adorées) lors de mon périple.
1) « C’est brisé » en québecois signifie « c’est cassé ». C’est ainsi que dans le musée des Abénakis, plusieurs écouteurs portaient la mention « Brisé ». Je trouve l’expression québécoise beaucoup plus sympathique.
2) « Se timer » pour dire « se chronométrer ». Lorsque j’ai demandé à la dame de la photo ci-dessous combien de temps elle mettait pour faire ce panier, elle m’a répondu qu’elle ne s’était pas encore timée mais que cela mettait environ 3h.
3) Le « code NIP » pour « Code PIN ». En payant par carte bancaire, j’ai du faire mon code NIP, Numéro d’identification personnelle et non mon code PIN, Personal Identification Number !
4) Pour rester dans les cartes, on ne dit pas « carte de visite » mais « carte d’affaire ». Je trouve que cela est bien plus parlant car quand on échange ses fameuses cartes c’est pour faire des affaires ou du moins nouer des contacts et non pour rendre visite !
5) A propos de faire des affaires, quand vous signez un contrat ou un document, on vous demandera d’ « initialer » le document, cad mettre vos initiales. Cela est également bien plus clair que « parapher ». C’est ainsi que j’ai eu le plaisir d’initialer mes check-in dans les hôtels.
6) En plus d’initialer, j’ai également appris à écrire en « Lettres carrées » c’est à dire en « Lettres majuscules ou lettres capitales ». Et effectivement, quand j’écris en MAJUSCULES, les lettres sont plus CARREES !
7) « Ca s’en vient » pour dire « ça arrive ». « Il s’en vient » veut ainsi dire « Il arrive ». Ca s’en vient et ça repart !
8) « Est ce que c’est à votre goût ? » ou « Ca goûte bon » pour dire que « c’est bon » lorsque l’on parle d’un plat.
9) « Se bourrer » veut ici dire « trop manger ». Si je dis que je suis bourré, cela ne veut pas dire que je reviens d’une soirée alcoolisé à l’Apérock mais tout simplement que j’ai trop mangé 😉
10) Ma préférée pour finir : le « bitchage » qui vient de l’anglais « bitching » et qui signifie dire du mal de quelqu’un. L’expression est tellement drôle et originale pour un Français qu’on a du mal à dire de mal de quelqu’un après l’avoir entendu.
Je voulais m’arrêter à 10, mais en voilà encore quelques autres en bonus :
– « Il est innocent » pour dire qu’« il est idiot »
– « Le cadran » pour dire « le réveil ». Lorsque je me suis réveillé ce matin, il était 7h au cadran !
– Je vais déposer mes « chandails » chez le « nettoyeur » c’est à dire que je vais déposer « mes T-shirts et pulls » au « pressing ».
Mon amie blogueuse Sarah a aussi écrit un article où elle vous parle des expressions qui l’ont marquées.
Et vous mes « filles » et mes « gars » (mes amis en québecois), quelles sont vos expressions québécoises favorites ?