Comme d’après la blogueuse de voyages et journaliste Marie-Julie Gagnon, l’une des grandes tendances Voyage de 2014, c’est le running et que je suis moi-même voyageur, runner et cofondateur de la startup jogg.in qui permet de courir facilement en groupe, je viens donc de rajouter la catégorie Running à mon blog de voyages.
Je vous avais déjà narré mon expérience du semi-marathon de la rivière kwai en Thaïlande, je vais aujourd’hui vous parler du semi-marathon de Paris.
Ma passion pour la course à pied est assez récente, elle ne date que de septembre 2012. Depuis j’y ai pris un réel plaisir et j’ai déjà couru deux 10kms et deux semi-marathons.
Ce semi-marathon de Paris est un peu plus particulier car il se situe au milieu de ma préparation de mon premier marathon, le marathon de Paris que je vais courir le 6 avril prochain.
C’est mon coach depuis 9 ans et ami Thibault alias No Pain No Gain Running qui s’est chargé de mon programme qui me réussit plutôt bien jusqu’à présent.
Contrairement à ma dernière préparation celle du Marathon Nice-Cannes qui devait être mon premier marathon à l’automne 2013, je vais cette fois-ci éviter de faire un trek de 2 jours et de 17h de marche 3 semaines avant !! Et oui, résultat des courses : je m’étais blessé avec une tendino-bursite de l’ilio-psoas gauche, cassé l’ongle du gros orteil gauche qui ne va d’ailleurs pas tarder à tomber ! Conséquences : pas de running pendant 2 mois, pas de marathon et 10 séances de kiné !
Ayant recommencé à courir avant Noël, j’ai donc commencé ma prépa marathon fin janvier et j’ai notamment participé à plusieurs sessions de jogg.in car courir en groupe est bien plus stimulant.
Comme je n’avais pas réussi à avoir de dossard pour le semi-marathon, mon ami coach sportif Fred de Workout & Detox, malheureusement blessé m’a donné le sien. J’avais donc comme objectif de lui faire honneur.
J-1 avant la course
Le samedi avant la course, j’ai fait un semi-marathon avant l’heure avec tous les kilomètres que j’ai parcourus durant cette journée. Après avoir acheté le matin de nouveaux écouteurs iSports Monster dans le magasin Unik à Bastille, récupéré mon dossard, je me suis rendu au parc floral de Vincennes pour changer le sas pour passer de 1h50 à 1h35 et récupérer les dossards de Théo et Thomas, mes amis et associés de Jogg.in.
Le T-shirt officiel est assez moche et de mauvaise qualité à tel point que très peu de gens le portent le lendemain. Mauvais point pour le sponsor Adidas ! Impossible is nothing but producing bad T-shirt is possible ! Dommage pour eux !
J’ai essayé d’appliquer les consignes officielles à J-1 affichées dans le village, mais il faut dire que la deuxième consigne « Evitez de trop marcher et reposez-vous » est impossible à respecter vu que pour retirer son dossard, il faut marcher 2kms entre la sortie du métro et le village situé au fond du parc floral !
Le Jour J
Après une bonne nuit de sommeil, un petit déj comme d’habitude : jus de fruit, thé et biscuits aux céréales, direction le métro Bastille en courant tranquillement.
Et là, je comprends que nous allons être nombreux. Le métro est bondé. Il en sera de même au départ où nous serons 34 000 !
Bonne nouvelle : Catherine Laborde s’est trompée, il fait très beau et un soleil radieux surplombe la capitale.
En arrivant au bois de Vincennes, après un petit échauffement, je rejoins mon sas de départ de 1h35. Ne trouvant ni Théo et Thomas, je retrouve mon ami blogueur-runner Vincent.
Et là, comme pour beaucoup de monde, une envie pressante de dernière minute fait signe ! Que faire ? Comme tout le monde, pas de pudeur, on va faire pipi contre la grille devant la foule !
Après le départ des sas préférentiels à 10h00, c’est à nous de partir.
Comme l’an dernier, j’avais couru le semi marathon en 1h49 sans vraiment de préparation, mon objectif est tout simplement de faire mieux et idéalement 1h40.
Je me dis que le fait d’être dans le sas de 1h35 va me booster et c’est le cas. Je vole !
Le meneur d’allure va assez vite même trop vite et je suis même devant lui à 4’15 » le km durant les premiers kilomètres.
Je vais tellement vite et trop vite au départ que je bats mon propre record sur 5km puis sur 10km alors que je n’en suis qu’à la moitié.
Après m’être fait dépassé par Thomas et Théo, je comprends que je vais trop vite et ralentis un peu.
Au 10ème km, j’ai soudain mal à la poitrine. Panique : Je vais mourir, faire une crise cardiaque ! Mais me souvenant vaguement de mes cours de bio du lycée, je me rends compte que mon coeur se trouve plus bas et qu’il s’agit en fait des pectoraux. Et oui, le vendredi avant la course, j’ai fait de la muscu et pas de bol comme j’ai réduit l’entrainement muscu pour privilégier la course à pied, j’ai plus de courbatures qu’auparavant ! Je repars donc de plus belle car No Pain No Gain !
En arrivant vers Hôtel de ville et Bastille, je joue à domicile vu que j’habite dans le coin.
A Bastille, je cherche mon coloc qui devait nous soutenir et nous prendre en photo mais point de Flo comme l’atteste son texto reçu après la course !
Après une baisse de régime entre les kms 17 et 18, je reprends du poil de la bête avec une belle accélération à 4’18″ » sur les derniers kilomètres.
En arrivant au parc de Vincennes, je suis très content et heureux du résultat : 1h39, 5 356ème sur 33 351 ! Soit 10 min de mieux que l’an dernier.
Cela est très prometteur pour la suite.
Après la course, je retrouve Théo et Thomas et nous rejoignons avec Souhil, le brunch que nous avons organisé sur la péniche du Mellow bar où nous retrouvons en plus de quelques coureurs du semi, des utilisateurs fidèles de jogg.in et certains de nos amis.
Après l’effort, le réconfort !
Et voilà, prochaine étape, le marathon !
Bonus: Voici le parcours des 21,1 km résumé en 23 secondes