Je vais le dire dès le début de cet article, malgré plusieurs millénaires de recherche, il n’y a toujours pas de vaccin ou de traitement efficace pour soigner le virus du voyage car une fois que vous l’avez attrapé, vous l’avez à vie. Il existe heureusement quelques remèdes pour s’en accommoder une fois de retour en France.
1) Rencontrer d’autres voyageurs dans le même cas que vous
Rien de mieux que de rencontrer d’autres voyageurs dans le même cas que vous pour parler voyages, et trouver l’inspiration. Eux au moins vous comprendront. Pour cela il y a l’association Les Passeurs d’aventures qui organise des #AperoVoyageurs gratuits dans toute la France. Le problème c’est qu’après un ApéroVoyageurs, vous aurez envie de faire vos valises dès le lendemain. C’est ce qui m’est arrivé avec mon tour du monde en 60 jours !
2) Entreprendre
Lorsqu’on voyage, on se sent libre, indépendant et audacieux. Pour retrouver cela en France au lieu de retourner dans le monde du salariat, je me suis mis lancé dans l’entreprenariat d’une part en tant que consultant en marketing dans l’univers du tourisme et d’autre part en me lançant dans l’aventure StartUp avec jogg.in qui est un réseau social de running en groupe. C’est un risque soit mais comme dirait Sœur Emmanuelle :
« La vie est un risque. Si tu n’as pas risqué, tu n’as pas vécu. »
3) Agir grâce à la vie associative
Pour agir, rien de mieux que la vie associative pour combiner ses passions tout en se rendant utile. Personnellement j’ai intégré l’Association les Passeurs d’aventures mais aussi le Cercle Marketing Direct, ce qui permet de me rendre utile dans ces 2 domaines que j’affectionne.
4) Sortir de sa zone de confort en relevant des défis sportifs
A mon retour de tour du monde, j’avais besoin de relever de nouveaux défis pour continuer à sortir de ma zone de confort et j’ai choisi le sport et plus spécialement le running alors que je n’avais jamais couru. Après un premier 10 km, quelques semi-marathons, un premier marathon, j’ai couru fin 2014 la SaintéLyon, 72 km de nuit entre Saint Étienne et Lyon. Et oui, avec de la volonté, tout est possible !
5) Le partage en hébergeant d’autres voyageurs
Mon principal mode d’hébergement durant mon tour du monde était la chambre d’hôte et à mon retour je m’etais inscrit sur Couchsurfing, Bedycasa et Airbnb pour faire partager la même experience aux voyageurs se rendant dans la capitale. Je n’ai même pas eu besoin d’activer mon compte car mon appart est devenu naturellement une auberge espagnole. En plus d’être en Coloc avec Flo et d’avoir hébergé pratiquement tous mes amis des Passdav ou autres voyageurs sur le départ, je suis devenu un véritable aubergiste. Dans cet auberge espagnole, les talents et passions des uns et des autres (photo, vidéo, cuisine, sport,..) ont été partagés et mis à profit des autres. Chacun se sent ici comme chez lui.
Pour 2015, je vais tester un nouveau remède, celui de digital nomade en travaillant certaines semaines à l’étranger. Et vous, comment soignez vous ce virus ?