Le WE du 16 mars 2014, j’ai échappé à la pollution parisienne et j’ai profité d’un bon bol d’air à Monaco en participant à la course Riviera Classic.
De quoi s’agit-t-il ?
Il s’agit d’une course de 23,8 km parcourant 3 pays. Le départ à lieu à Vintimille en Italie et l’arrivée à Monaco en traversant notamment Menton et Roquebrune en France.
Voici le parcours :
Pourquoi ai-je participé à cette course ?
En pleine préparation du marathon de Paris, quand j’ai lu sur Facebook que mon ami alsacien et globetrotteur Ludovic Hubler proposait de le rejoindre pour participer à cette course aux couleurs de son association Travel with a mission dont je vous avais parlé l’an dernier, je n’ai pas hésité longtemps.
Après mon Run au Cebit à Hanovre et mon jogging à Berlin, je me suis directement envolé de Berlin à Nice pour ensuite rejoindre Monaco en bus.
Après une sympathique soirée autour d’un repas mexicain avec des membres de Travel with a mission, c’est le jour de la course.
Avec Ludovic, nous nous rendons de Monaco à Vintimille en train et nous nous faisons tous les deux la même réflexion : le trajet semble bien long et dire que dans quelques temps nous le ferons dans l’autre sens mais en courant.
Arrivés à Vintimille, les conditions sont idéales : soleil radieux et température de 20 degrés.
Avant le départ nous rencontrons d’anciens collègues de Ludo de Peace and Sport et par hasard également Pierre Finot de la Runnosphère et du blog Jog In qui était présent à la soirée de lancement de jogg.in ! Le monde est petit !
Arrivé sur la ligne de départ, je mets en route ma playlist sur mon iPhone et j’allume ma GoPro pour filmer la course. Le film sera disponible prochainement.
Le top départ est donné à 9h45. Nous sommes 2500 coureurs de 55 nationalités au total.
Ça commence tout de site très fort avec pour contourner la vieille ville de Vintimille un premier dénivelé de 50 m entre le 1er et le 3ème km mais comme j’en suis au début de la course, cela ne m’impressionne pas trop et j’arrive à garder une allure convenable.
Puis c’est la descente suivi d’un tracé assez plat en bord de mer et la, c’est magique : des superbes paysages, la mer sur ma gauche, bref le rêve.
En franchissant la frontière entre l’Italie et la France entre les km7 et 8, je suis à une moyenne de 4.40 min le km et me sens très bien. Les ravitaillements sont bien organisés, il y a même des stands épongement.
En traversant Menton, je suis subjugué par la vieille ville et ses maisons aux couleurs pastels.
Puis en longeant le bord de mer, j’éteins mon iPhone pour me laisser entraîner par le bruit des vagues.
Au bout de Menton entre le 14ème et le 17ème, j’arrive au Cap Martin sur la commune de Roqebrune Cap Martin et là ça se corse vraiment : il y a un long dénivelé de 80m. Je m’aperçois alors que je ne suis pas encore prêt à devenir Killian Jornet et à franchir les montagnes en courant.
Mon rythme assez stable depuis le départ en prend un sacré coup, au 15ème km je cours maintenant à 6 min le km.
Mais au bout de la montée, il y a heureusement une descente et bien que je sois au 17 km, je vois au loin le rocher de la principauté de Monaco au bas duquel aura lieu l’arrivée.
Arrivé à Monaco, le changement de décor est immédiat. Après les maisons traditionnelles du Sud à Menton, place aux immeubles qui hébergent des milliardaires et autres sportifs à la recherche d’optimisation fiscale.
Je vois même quelques Ferrari garés en bord de route. Puis à un moment, je passe sous le portique du semi-marathon en 1h43 et me dis que le plus dur est fait. A partir de là, le reste du parcours suit en partie celui du Grand Prix de Monaco.
Aux derniers mètres, je vois la ligne d’arrivée devant moi mais il s’agit d’un mirage ou presque car il faut encore contourner un dernier virage avec un dénivelé en cadeau pour pouvoir la franchir.
Ça y est, j’y suis. 1h57 soit 323ème. Je suis content de mon résultat d’autant plus que j’ai ralenti à 3-4 moments durant la course pour allumer et éteindre la GoPro. C’est le Kenyan Sugut Eliud Kimutai qui est arrivé premier en 1h15’02 ».
A l’arrivée, ravitaillement traditionnel mais aussi bière de Monaco. J’en bois juste une gorgée avant de me diriger vers le stand massages qui est très bien organisé.
Ce sont les masseurs de l’école de kiné de Nice qui sont à l’œuvre et ça fait du bien.
Après cela, je retrouve Ludo qui vient d’arriver avec un temps plus qu’honorable pour quelqu’un qui ne court pas habituellement.
Après l’effort, le réconfort : un bon plat italien pour reprendre des forces. Ensuite Sabine, une des membres de l’association souhaite prolonger par un bain dans la mer. Comme je suis No Pain No Gain, je la suis et me prends un bain rapide en mode cryothérapie. Comme l’eau est à 14 degrés, l’expérience est de courte durée mais je l’ai fait.
Le lendemain de la course avant de rentrer à Paris, j’en profite pour visiter la principauté de plus près et voir tout ce que j’ai aperçu en courant et notamment le palais princier qui surplombe le rocher de Monaco.
Comme un ouragan qui passait sur moi…