Pour continuer dans le partage de mes expériences thaïlandaises, je vous fais vivre aujourd’hui dans la rubrique #Sport ma participation au semi-marathon de la rivière Kwaï qui sera sans doute l’un des summums de ce voyage en terme d’expériences !
Pourquoi cette course ?
A la fin de l’été 2012 et après mon tour du monde en 60 jours, j’ai décidé suite à un pari lancé lors d’un brunch de m’inscrire aux 10 kms de Paris qui avaient lieu 2 mois après alors que je n’avais jamais couru auparavant ! Résultat des courses : 51 min les 10kms.
Depuis je suis devenu accroc à tel point qu’après avoir amélioré mon chrono sur 10 kms à 45 min, couru le semi-marathon de Paris sans grande préparation en 1h49, je prépare actuellement mon premier marathon qui aura lieu en novembre à Nice. Ah oui, je ne vous ai pas tout dit, je lance aussi une start-up sur le running www.jogg.in !
C’est donc tout naturellement que lors de la préparation de mon itinéraire en Thaïlande et de ma thématique des différentes expériences, je découvre qu’il y a semi marathon qui a lieu durant mon voyage au bord de la mythique rivière Kwaï. Je décide donc de m’y inscrire.
La veille de la course je me trouve à Nonchanaburi (à 20 kms de Bangkok) où je prends le train direction Sai Yok.
Après 6h de train, j’arrive enfin à la gare de Sai Yok perdue au milieu de nulle part où je rencontre 2 runneuses américaines qui font aussi le semi mais sont hébergées dans un autre hôtel. A défaut de bus et de taxi, nous demandons de l’aide dans un hôtel et un habitant du village se propose de m’emmener 30 kms plus loin au River Kwaï Village Hotel où a lieu de départ le lendemain.
Épuisé par de nombreuses heures de sommeil manquantes, j’arrive plus ou moins à dormir durant 5 H cette nuit. Je me lève vers 5h assez fatigué et me rend sans prendre de petit déjeuner au point de départ où il y a une superbe ambiance avec des gens de toutes nationalités mais une majorité de Thaïs, certains déguisés en superman ou superwoman.
Moi qui ai fait mon premier semi-marathon celui de Paris en 1h49, je n’ai pas l’intention de battre ce record même si l’envie ne manque pas car je sais que les conditions climatiques : 30° le matin à 6h, 90% de taux d’humidité et un peu de pluie ne me le permettront surement pas. Adepte du No Pain No Gain, je donnerai quand même mon maximum.
Le top départ est donné !
Il fait nuit noire et le jour se lève au fur et à mesure de mes foulées.
N’ayant pas étudié le parcours, je découvre qu’il y a pas mal de dénivelés lors des 5 premiers kms mais je me laisse porter par l’ambiance et par les autres runners.
Ce qui est fascinant c’est qu’en cours de route en plus des beaux paysages et des temples bouddhistes, je croise des moines qui eux ne courent pas.
L’organisation est assez différente de ce que j’ai vécu en France. Il n’y a pas de meneurs d’allures, pas de sas de départ par objectif et plus étonnant nous courons par moment sur des routes sur lesquelles passent des voitures. Le point positif est qu’il y a des ravitaillements d’eau, de boisson sucrée et de pastèques tous les 2kms.
Au départ vu mon état de fatigue et de manque de sommeil, je ne pensais pas arriver jusqu’au bout mais l’émulation du groupe et la volonté de vouloir dépasser mes limites m’ont permis de réussir ce défi avec moi-même.
Lors de la course à quelques kilomètres de l’arrivée, un Thaïlandais me dépasse et me dit « Don’t give up ». Il est clair que je n’allais pas abandonner si proche du but.
A un moment, j’ai eu plus peur pour mon iPhone que pour moi-même. Peu de temps avant l’arrivée, il s’est mis à pleuvoir car nous sommes encore en période des moussons et mon iPhone complètement trempé s’est mis à faire n’importe quoi. Et oui, il y a une application pour tout sauf pour arrêter la pluie !
Dès que je vois la ligne d’arrivée, j’exulte au fond de moi et le fait d’être applaudi par tout ce monde à l’arrivée me remplit de joie et fait disparaître toute fatigue comme vous pourrez le voir prochainement sur ma vidéo.
Résultat de ce semi-marathon : 1H57 ! 181ème sur 900 au classement général et 61ème dans les hommes 16-39 ans ! Et 5ème Français. Vu les conditions, c’est pas trop mal !
Après quelques boissons revigorantes, tous les participants prennent un brunch ensemble dans l’hôtel où a eu lieu le départ. Cela permet de prolonger l’ambiance de la course. Ensuite a lieu la remise des Trophées où je découvre que pour la course du 10 kms qui avait lieu en parallèle, les 3 premiers sont des Français qui habitent l’île de La Réunion : It’s a small world.
Voici une petite vidéo résumant cette expérience. Merci Flo pour le montage.
Après cela, rien de mieux qu’un massage thaïlandais et des bains dans des sources d’eau chaude pour se détendre !
RDV l’année prochaine pour le marathon de Bangkok ?